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Les vacances familiales infernales de Lisa Simpson | bungakawa2011 | 4

 

Lisa se réveilla en sursaut lorsque le train s'arrêta sans douceur à la gare de Springfield, l'arrachant du même coup à un rêve confus et insensé où se mêlaient les visages de Maude Flanders et de Marge, sa mère, les humiliations qu'elle avait endurées au cours de la dernière année et le bruit assourdissant d'un troupeau de vaches meuglant à tue-tête.

La première chose que Lisa vit en ouvrant les yeux fut les deux énormes mamelles dénudées de Maude, et la jeune femme porta aussitôt les mains à sa propre poitrine. Le soulagement de sentir sous ses doigts la texture moelleuse non de ses propres seins, mais de l'épais chandail qui les recouvrait toujours, fut assez pour calmer les battements affolés de son coeur. Avant même qu'elle n'ait eu le temps de dire un mot, Maude se leva, la figure rouge comme une pivoine, le dos droit, les bras le long du corps, et dit d'une voix tremblotante : "Nous voilà arrivées. Au revoir, Lisa." Et sans même essayer de remettre sa poitrine dodue dans ses vêtements, Maude tourna les talons et sortit du compartiment.

Lisa, au comble de la surprise, l'appela mais, n'obtenant pas de réponse, elle se jeta contre la vitre. Au bout de quelques instants, elle vit Maude passer sur le quai, la figure écarlate et les yeux grand ouverts. Elle se tenait toujours aussi raide, comme si, des hanches à la tête, elle ne pouvait détendre le moindre muscle, mais surtout, elle était toujours aussi nue-boules, et ses seins gigantesques rebondissaient allègrement à chacune de ses enjambées rendues maladroites par la tension qui habitait son corps, comme si elle luttait à chaque instant contre la tentation de s'enfuir à toutes jambes. Lisa, éberluée, regarda son ancienne voisine s'enfoncer, à moitié nue, dans la foule, jusqu'à ce qu'elle la perde définitivement de vue.

Ce voyage, qu'elle avait imaginé des plus paisibles, ne s'amorçait définitivement pas comme prévu. Elle secoua la tête, incapable de faire sens de ce qui était arrivé depuis la veille. Un autre problème se présentait à elle : la présence de Maude l'avait empêchée de remettre le soutien-gorge qu'elle avait si imprudemment enlevé alors qu'elle croyait pouvoir faire le trajet jusqu'à Springfield en solitaire. Le train se vidait de ses derniers passagers ; elle n'avait plus le temps désormais de revêtir ce support nécessaire à sa physionomie, et Lisa, à son corps défendant, dut se résoudre à descendre sur le quai malgré ce handicap.

En marchant vers l'aire d'attente des taxis, elle tenait sa valise devant elle, comme une sorte de bouclier contre les regards, et toute son attention était dirigée vers la relation étroite qu'entretenaient son chandail et ses énormes seins. Il lui fallait marcher juste à la bonne vitesse : trop lentement, et elle attirerait la curiosité ; trop vite, et les soubresauts de ses mamelles les feraient s'échapper de leur vêtement millimètre par millimètre, sans espoir pour elle de pouvoir discrètement y remettre bon ordre. Des marches à descendre, maintenant : voilà des chocs impossibles à éviter, et Lisa retenait sa respiration, redoutant à chaque moment de perdre pied, de sautiller un peu trop allègrement ou d'échapper son lourd bagage, qui testait les limites de sa force. Enfin, elle atteignit le bas de l'escalier et se dirigea, aussi vite que son état le lui permettait, vers un véhicule jaune garé à proximité et surmonté d'une enseigne "TAXI" lumineuse.

Heureusement, le chauffeur ne posa pas de question lorsqu'elle exprima le désir de garder sa valise sur ses genoux plutôt que de la déposer dans le coffre de la voiture. C'était un inconfort nécessaire afin d'éviter l'inconfort encore plus grand d'offrir à ce chauffeur le spectacle de son buste valsant de tout bord tout côté au gré des cahots de la route...

Une fois sur le chemin de la maison familiale, les pensées de Lisa retournèrent à Maude Flanders. Plus que l'incompréhensible expansion de sa poitrine, l'attitude de cette femme qu'elle avait toujours connue si prude et si pieuse lui semblait parfaitement incompréhensible. Elle se rappelait très bien le moment où, la veille, un de ses seins avait glissé hors de son chandail, et l'air de honte absolu qui était passé sur la figure de son ancienne voisine. Et, au matin, elle l'avait trouvée assise dans l'exacte position où elle s'était d'abord installée, hormis le fait que, à ce moment, ses deux seins étaient complètement dénudés. Cela signifiait que, de toute la nuit, à aucun moment, Maude n'avait prit le temps de cacher ses deux masses de chair qui la gênaient tant... Pire : lors de son départ, elle semblait à la fois parfaitement consciente de son état indécent, et parfaitement résignée à endurer cet état. Quelle folie! Quelle tristesse... Lisa secoua la tête à nouveau. Le fait que personne, absolument personne sur le quai n'avait semblé surpris ou scandalisé de la honteuse nudité de Maude ne lui traversa même pas l'esprit. Lisa, si habituée d'être le centre d'intérêt de tels scandales plutôt que d'en être spectatrice, ne se troublait pas du fait que personne n'avait même simplement remarqué qu'une femme arborant de gigantesques pis se frayait un chemin dans la foule.

Au bout de quelques coins de rue, une silhouette attira soudain l'attention de la jeune femme. C'était Maude Flanders, qui marchait sur le trottoir: Maude Flanders, toujours à moitié nue, toujours raide comme un "i", marchant toujours d'un pas d'automate grossièrement ajusté. Au moment où le taxi la rattrapa, elle passait devant l'église, en direction de laquelle elle bifurqua soudain. "Elle est folle... elle est folle!" se dit Lisa, qui sentit soudain le désir de voler au secours de la détraquée.

 

Que fera Lisa?

 
 
 

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